LGBTphobies

En pleine recrudescence ces dernières années, les violences envers les personnes LGBTQ+ ne cessent d’augmenter. Rien que pour l’année 2023, elles ont augmenté de 13 % par rapport à l’année 2022 selon une étude du service statistique du ministère de l'Intérieur. Mais on estime que seulement 20 % des personnes ayant subi des violences LGBTphobes portent plainte, et seulement 5 % en cas d’injure, il y a donc urgence à agir. 

Qu'est-ce que la LGBTphobie ? 

La LGBTphobie regroupe l’homophobie, la lesbophobie, la biphobie ou encore la transphobie. Derrière ces mots, du mépris, de la haine, de l’hostilité, ... L’association SOS Homophobie s’inquiète fortement de la libération de la parole LGBTphobes et les actes anti-LGBT sont de plus en plus virulents notamment les actes transphobes.

La loi punit les actes LGBTphobes avec des peines pouvant aller jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.

Thérapie de conversion

Les thérapies de conversion concernent toutes les pratique prétendant pouvoir modifier le genre ou l’orientation d’une personne car elle serait malade et “devrait être” guérie. Ces “thérapies” ont des effets terribles sur la santé des victimes, dépression, isolement, suicide, ... Depuis le 30 janvier 2022, elles sont interdites en France et passible de poursuite judiciaire. 

Transphobie 

Les actes transphobes sont particulièrement fréquents et violents en ce moment. Des personnalités hostiles sont de plus en plus médiatisées dans les médias et des projets de loi, sous couvert de "protection" sont avancés, comme l’interdiction des transitions des personnes transgenres mineurs. Ce projet particulièrement réactionnaire a été voté par le Sénat en mai 2024.  

Les personnes transgenres ne sont pas les seules victimes de la transphobie actuelle, les personnes dont l’apparence ou l’attitude déroge des représentations traditionnelles de genre sont aussi des victimes collatérales de la transphobie. C’est particulièrement virulent pour les femmes cisgenre qui, lorsqu’elles ne rentrent pas dans la norme traditionnelle, peuvent subir des violences et injures. Les personnes LGBTQ+ ne sont pas les seules victimes des attaques LGBTphobes, ces attaques renforcent les rôles de genre et les stéréotypes. 

Les acteurs essentiels :

SOS homophobie : cette association est née en 1994, suite à l’urgence de soutenir les personnes LGBTQ+ face à la violence et l’indifférence auxquelles, elles sont confrontées. L’association a trois missions principales : soutenir, prévenir, militer. Elle milite aujourd’hui contre la lesbophobie, la gayphobie, la biphobie, la transphobie et l’intersexophobie. On peut trouver sur leur site, une ligne d’écoute anonyme.

InterLGBT : cette association créée en 1999 lutte contre les droits des personnes LGBTQ+, ils organisent notamment la Marche des Fiertés. Ils mettent aussi en place la semaine Printemps des Assoces où les associations du monde associatif LGBTQ+ peuvent se rencontrer. 

Le refuge :L’association offre une solution d’hébergement d’urgence aux jeunes LGBTQ+ qui sont rejetés par leurs parents à cause de leur identité de genre ou leur orientation sexuelle.  

TRANS SANTÉ France : L’association accompagne les personnes transgenres et leurs familles. Ellepropose aussi des formations sur l’accompagnement des personnes transgenre et de la sensibilisation. 

Outrans : Association féministe d'autosupport par/pour les personnes trans, non-binaires, ou en questionnement. Iels proposent de la formation, des moments d’échange, de la documentation et accompagnent les personnes transgenres dans leur parcours de vie.

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