Régulièrement, les mesures qui composent l'action publique en matière de jeunesse se résument à un empilement de dispositifs propres aux jeunes (garantie jeune, RSA jeunes, contrat d'insertion dans la vie sociale, etc.). En plus d'opposer les jeunes selon leur statut ou leur origine sociale, ces mesures ne favorisent pas la lisibilité des politiques publiques.
Qui plus est, rares sont les occasions où les organisations de jeunes sont associées à la concertation et la construction de l'action publique. Lorsque des jeunes sont autour de la table, il s'agit bien souvent d'un rôle de figurant. Au-delà du problème pausé par l'absence de dialogue avec les jeunes, cette tendance contribue à creuser encore le fossé qui existe avec la classe politique et renforcer la défiance à l'égard des institutions.
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