La FAGE continuera de porter les positions auprès des différents acteurs publiques pour permettre de lutter contre ses attaques qui ne peuvent plus durer.
Nous demanderons des mesures d’hygiène ou de sécurité, un conditionnement de l’attribution d’un permis d’exploitation aux bars et établissements de nuit à la mise en place d’un dispositif comprenant 3 axes : prévention auprès du public (affichage, protocole d’alerte renseigné, etc.), formation des équipes (sensibilisation aux violences sexistes et sexuelles, à la prise en charge et à l’identification de victimes d’intoxication au GHB ou à une autre drogue) à travers des formations proposées gratuitement pour les exploitants (s’appuyer par exemple sur les Comptes Personnel de Formation), et sécurisation des lieux (surveillance renforcée, « safe place » prévention (AngelShot, capotes de verres...),etc.).
Ces mesures doivent s’accompagner d’une aide financière pour les établissements de nuit pour faciliter leur mise en application. Nous souhaitons sensibiliser les services d’urgence (SAMU / Pompiers / Hôpitaux), les fonctionnaires de police et gendarmes à l’accueil spécifique des victimes d'agressions sous soumission chimique.
Il est nécessaire d’équiper l’ensemble des hôpitaux des moyens et des formations nécessaires à la réalisation de tests de détection des substances chimiques fréquemment utilisées dans ce type d’agression. Pour finir, il est indispensable de proposer systématiquement un bilan médical aux victimes s'étant retrouvées isolées pendant les phases d'amnésies pour détecter une éventuelle agression sexuelle et proposer les soins appropriés.
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