Cette année, la FAGE a revu
globalement la charte d’engagements des associations étudiantes en faveur du
développement durable pour en faire un outil simple, complet et permettant une
mise en application des principes du développement durable à l’échelle des
organisations étudiantes. Cette refonte fut également l’occasion de procéder à
une cérémonie de signature publique regroupant les fédérations membres de la
FAGE et plusieurs intervenants.
Après un mot d’introduction de la
part de Jimmy Losfeld qui a rappelé l’importance d’une mobilisation individuelle,
mais également d’une mobilisation collective des différentes parties prenantes
en faveur du développement durable, les participants à cette cérémonie ont pu
assister à une prise de parole des intervenants présents. Ces prises de paroles
ont permis de faire ressortir l’importance du travail en commun et du partage
des bonnes pratiques :
Loïc Ingea, responsable Campus du
REFEDD (Réseau Français des Etudiants en faveur du Développement Durable) a pu présenter
la consultation nationale étudiante dont le rapport final a été mis en ligne
récemment. Les résultats ont permis de voir se dégager une volonté de la part
des jeunes de prendre en compte le développement durable dans les différents
aspects de leur vie, en témoigne le fait que 80% des étudiants souhaiteraient
que leur futur métier prenne en compte le développement durable. Par ailleurs,
Loïc Ingea a rappelé le fait que « c’est
avec les actions portées par toutes les associations étudiantes que nous
atteindrons l’objectif de 100% des étudiants engagés et 100% des campus durables »,
élément essentiel d’une prise en compte globale des enjeux du développement
durable.
Pour Gerald Majou, vice-président
du CIRSES (Collectif pour l’Intégration de la Responsabilité Sociétale et du
développement durable dans l’Enseignement Supérieur), il est essentiel que les
différents acteurs agissant sur un campus échangent leurs pratiques et
travaillent de concert afin d’impulser de nouvelles pratiques. Cependant, c’est
en agissant de façon conjointe que des actions efficaces peuvent émerger car
« chaque acteur dispose de leviers
différents pour mener à bien les actions ». Dans cette logique de mise
en réseau, le CIRSES a mis en place une plateforme participative,
ESResponsable.org, permettant à tous les acteurs de partager leurs solutions,
leurs retours d’expériences ou leurs actions mises en place.
Sarah Schönfeld, responsable
internationale du Comité 21, a rappelé l’importance du travail en réseau,
élément central pour le Comité 21. En regroupant entreprises, collectivités et
société civile, le Comité 21 permet de créer les conditions d’un dialogue
efficace entre les différents acteurs dans le but de développer des réponses
adéquates et partagées par l’ensemble des parties prenantes, en témoigne la
publication d’un rapport sur l’appropriation des Objectifs de Développement
Durable (ODD) au mois de juin 2017 présentant la façon dont les différents
acteurs ont accueilli et mis en pratiques les ODD édités par l’ONU. Pour Sarah
Schönfeld, « c’est lorsque les
acteurs parlent entre eux que l’on arrive sur des débats et des démarches
encore plus aboutis », preuve de l’importance des espaces d’échanges
tel que le Comité 21.
Graig Monetti, conseiller vie
étudiante auprès de la Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et
de l’Innovation, a rappelé un élément essentiel : le développement durable
est un sujet de citoyenneté, et il est nécessaire que la société dans son
ensemble s’en empare. Pour lui, « le
développement durable est fait de petits réflexes, mais il faut qu’il y ait à
un moment une prise de conscience qui amène à une prise d’action », c’est-à-dire
que, non seulement il est nécessaire de former et d’informer sur les
problématiques et les enjeux du développement durable, mais également de doter d’outils
permettant à toutes les parties prenantes de se mobiliser.
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