Malgré
l’ampleur de cette mobilisation, malgré l’importance du public jeune considéré,
à raison, comme prioritaire, la FAGE et toutes les parties prenantes constatent
une baisse du soutien des pouvoirs publics sur ces sujets.
La volonté
de réduction des déficits publics a comme conséquence directe, la crise du
financement des associations, et donc des projets qu’elles mettent en place. En
effet, parmi celles-ci, nombreuses sont dépendantes de subventions publiques,
inexorablement en baisse depuis quelques années.
Les
associations sont pourtant des acteurs et des relais indispensables au sein de
la société afin d’agir auprès de populations que les pouvoirs publics ne
peuvent pas directement toucher.
Elles
garantissent ainsi un équilibre social, aujourd’hui de plus en plus
précaire.
Pourtant si
certains arbitrages budgétaires sont le fruit d’une véritable réflexion et
d’une évaluation sérieuse de l’efficacité de la subvention de la part de
l’administration, d’autres ont de quoi laisser perplexe quant à leur
justification, le tout sans aucun dialogue constructif avec les intervenants
associatifs.
C’est ainsi
que beaucoup d’associations ayant l’intérêt général au cœur de leurs actions et
ayant démontré toute la pertinence de leur projet social, subissent des arbitrages
financiers, voir politiques, au détriment des bénéficiaires de leurs actions.
Car il ne
faut pas se tromper de combat, derrière ces décisions sans fondements objectifs,
ce sont malheureusement uniquement les bénéficiaires des actions qui en
pâtissent.
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