Les étudiants en kinés mobilisés le 5 Novembre pour rénover leur formation !

03/11/2014

Inchangée depuis 25 ans, la formation en kinésithérapie doit nécessairement évoluer afin de coller aux aspirations des étudiants. Le 5 novembre, la fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (FNEK) se mobilise pour faire valoir les droits des étudiants kinés !

Mercredi 5 novembre, les étudiants en kinésithérapie manifestent à Paris afin de demander la rénovation de leur formation. Datant de 1989, cette dernière ne correspond aujourd'hui plus au visage actuel de cette profession. Pire encore, la France est le seul pays européen à ne pas avoir intégré les études de kinésithérapie au processus de Bologne et à l'architecture Licence-Master-Doctorat !

Une formation pas reconnue à sa juste valeur

Se déroulant actuellement sur trois ans, la formation de kiné nécessite dans l'écrasante majorité des cas un passage par un ou deux ans de classe préparatoire, ou de PACES (première année commune des études de santé), sans que ces années soient reconnues. Le volume horaire des trois ans d'études correspond en réalité à l'équivalant du volume de cinq années universitaires, ce qui pose la question de la pertinence pédagogique des maquettes actuelles.

Le diplôme étant reconnu « bac+2 », la France est de ce fait le pays d'Europe qui reconnaît le moins les études de kinésithérapie. C'est pour résoudre cette situation que la FNEK se mobilise mercredi prochain !

Trois revendications pragmatiques

Face à ce problème, les étudiants en kinésithérapie se mobilisent autour de trois revendications majeures :

  • l'intégration universitaire via une suppression du concours privé et l'instauration d'une première année universitaire reconnue pour tous les étudiants, majoritairement par PACES, comme c'est le cas pour presque 80% des étudiants en kiné actuellement
  • l'obtention d'une année supplémentaire de formation initiale avec un total minimum de 4 ans de formation spécifique
  • la reconnaissance du diplôme d'état (DE) au niveau du grade Master

Ces trois revendications s'inscrivent dans les valeurs que porte la FAGE d'intégration universitaire des formations, notamment des formations sanitaires et sociales, particulièrement touchées par les inégalités de traitement.

Il est indispensable d'aborder une large réflexion à la rénovation des études de kinésithérapie, afin de faire de cette formation une formation universitaire comme les autres, pleinement intégrée au processus de Bologne, constituée d'un enseignement par et pour la recherche.

La FAGE soutient donc l'initiative de la FNEK et des étudiants en kinésithérapie, afin de rénover leur formation et de permettre aux étudiants d'être mieux formés.

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