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25/04/2013
Lors du conseil d'administration du CNOUS (Centre National des Oeuvres Universitaires et Scolaires) du 24 avril 2013 était soumis au vote des administrateurs un surgel sur les crédits d'investissements attribués au réseau des oeuvres. La proposition de surgel s'élevait à hauteur de 20 millions d'euros, somme initialement destinée à la construction et la rénovation de logements étudiants.
Les élus CNOUS de la FAGE ont su convaincre les membres du conseil d'administration du CNOUS que leur rôle était politique et que leur responsabilité était donc de s'opposer avec la plus grande fermeté à ce surgel et sa répartition.
Alors qu'une partie des étudiants est obligée de renoncer à des soins faute de moyens, il est inacceptable que le gouvernement reste sourd à l'urgence sociale étudiante et asphyxie budgétairement le réseau des oeuvres universitaires et scolaires.
La FAGE et les étudiants attendent que le gouvernement réponde à leur paupérisation grandissante. Le logement représente 50 % du budget mensuel d'un étudiant. À ce titre, investir dans le logement étudiant est un des premiers leviers pour relancer la démocratisation de l'enseignement supérieur.
Bercy ne peut être l'alpha et l'oméga de la politique sociale étudiante mise en place par le gouvernement. Alors qu'une réforme des aides sociales étudiantes reprenant l'Aide Globale d'Indépendance (AGI) proposée par la FAGE est annoncée, le Ministère du Budget doit entendre qu'il n'y aura pas de réforme juste sans que la demi-part fiscale ne soit redéployée en faveur des étudiants.
La FAGE demande que cessent les attaques gouvernementales contre le guichet des aides sociales étudiantes et que Bercy accepte de porter un projet social nécessaire au redressement du pays.
La FAGE attend que le gouvernement fasse preuve de la même sagesse que les administrateurs du CNOUS et lève ainsi le surgel budgétaire afin d'assurer le bon fonctionnement du réseau des oeuvres.
La FAGE demande au gouvernement d'appréhender l'investissement dans la jeunesse non pas comme une perte financière, mais comme un investissement dans l'avenir.
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