Alors que les files d’attente se multiplient, les associations d’aide alimentaire et les AGORAé (épiceries sociales et solidaires de la FAGE) tirent la sonnette d’alarme. Près de 20% des étudiantEs ne mangent pas à leur faim : les mesures “très sociales” ne suffisent plus. Ainsi, c’est unE étudiantE non bousierE sur 5 qui ne s’alimente pas dans les restaurants du CROUS car les prix sont trop élevés, preuve d’un système à bout de souffle.
Grand défi de chaque rentrée étudiante, les conclusions sur le logement sont elles aussi alarmantes. En Île-de-France, le manque de résidences CROUS est criant : 57,7% des étudiantEs francilienNEs rejoindraient un logement CROUS si cela était possible. Pourtant, bien que la précarité oblige les jeunes à s’y loger, ce sont 32% qui ne souhaiteraient pas rejoindre un logement CROUS à cause de l’état du bâti, même si cela était possible.
Alors que la précarité apparait comme le premier facteur d’échec académique, il est urgent que le gouvernement tienne ses promesses et transforme structurellement notre système d’aides sociales étudiantes, pour garantir à toutes et tous des conditions de vie et d’études à la hauteur.
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