Que ce soit pour se ressourcer, prendre soin de soi, sortir
de l’isolement social ou tout simplement pratiquer une activité, les enjeux
étaient grands pour les jeunes participant à ces séjours. Cette seconde année
d’études et de mobilisation marquée par la crise sanitaire a souvent été synonyme
de précarité accrue, de stress, de surmenage… Pour une partie de ces groupes
issus des régions du Grand Est, de l’Ile-de-France et d’Auvergne, c’était
l’unique possibilité de partir en vacances.
« C’était une expérience incroyable où j’ai pu sympathiser
avec beaucoup de gens. Surtout, ça a été mon unique chance de prendre des
vacances et sur le plan moral cela m’a beaucoup aidé », raconte une
personne venue de Clermont-Ferrand.
Avec la destination Sanary-sur-mer (Côte d’Azur) en juillet,
et Serre-Chevalier (Alpes) fin août, les groupes ont pu (re)découvrir en
collectif des activités sportives de plein air, encadrés par des animateurs et
animatrices, tout en faisant de nouvelles connaissances. L’hébergement et les
repas en centre UCPA, les activités sportives encadrées et le transport étaient
compris dans le tarif du séjour.
« Ce séjour m’a fait découvrir des sports que je
n’ai pas eu l’occasion de faire auparavant et m’a permis de me surpasser ce qui
me motive à continuer à faire du sport. Une très belle expérience ! »,
explique une autre personne ayant participé au séjour à Serre-Chevalier.
Le soutien précieux, notamment financier, de partenaires
(l’ANCV, l’ANS, la Fondation CNP, la Fondation Carasso, la Fondation Crédit
Agricole et l’Université Clermont Auvergne) ont permis à la FAGE et l’UCPA de rendre
ces séjours accessibles aux étudiant.e.s en situation de précarité. Cette
deuxième édition fut un succès, avec un réel impact sur le bien-être mental et
physique des jeunes.
En effet, 90% des personnes ayant répondu au questionnaire
de satisfaction jugent leur séjour très satisfaisant. La totalité d’entre elles
déclarent que le séjour a amélioré leur bien-être et 76% que l’expérience les a
motivées à continuer une activité physique régulière.
C’est pourquoi en 2022 la FAGE et l’UCPA souhaitent poursuivre
ensemble ce dispositif, cette fois en proposant une plus grande variété de
dates et de durée de séjours sur l’année, afin de bénéficier à d’avantage
d’étudiant.e.s en situation de précarité.
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