L’émancipation des jeunes faisait déjà face à de nombreux freins, s’en saisir dans une société complètement paralysée par la crise sanitaire est dorénavant quasiment impossible. Pour autant, la jeunesse n’est pas considérée à la hauteur de l’espoir qu’elle incarne et sans raison apparente, ne fait pas ou que trop peu l’objet de réflexions et d’actions durables ayant pour finalité sa réussite et son épanouissement, ou tout simplement la possibilité pour elle de vivre décemment.
La précarité qui frappe les jeunes et plus particulièrement les étudiantes et les étudiants a été beaucoup médiatisée ces derniers mois et à raison : la crise sanitaire qui atteint la France depuis mars 2020, rapidement devenue sociale et économique, a eu comme conséquence l'exacerbation des problématiques préexistantes et n’a finalement fait que grossir le trait d’une réalité déjà bien installée et dont peu se préoccupaient. En l’espace de quelques mois, aux prémices de l’épidémie, ce sont plus de bénéficiaires accueilli·e·s dans les AGORAé - les épiceries sociales et solidaires du réseau de la FAGE - qu’en 10 ans d’activité depuis leur création.
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