Cette allocution, attendue depuis longtemps, laissait espérer de la part du public estudiantin ainsi que de la communauté universitaire la mise en place de mesures vitales pour ces dernier·e·s.
Si la question de la Garantie Jeune Universelle n’a été énoncée seulement en surface, la FAGE déplore l’absence de réelles mesures pour les étudiant·e·s. La question de la réforme des bourses sur critères sociaux, en suspens depuis maintenant près de 4 ans, n’a même pas été évoquée tandis que des dizaines de milliers de jeunes ont encore recours à l’aide alimentaire.
A l’heure où le gouvernement a fait le choix de supprimer la tarification à 1€ pour le ticket restaurant universitaire pour les étudiant·e·s non boursier·e·s, la FAGE attendait de ce discours un engagement fort du président de la République pour réduire la précarité étudiante, mais il n’en est rien. Depuis des années la FAGE alerte sur la précarité étudiante et à l’aube d’une rentrée universitaire à laquelle certain·e·s devront renoncer faute de moyens, les jeunes sont encore une fois mis de côté par les politiques publiques.
Ainsi, la FAGE demande :
La mise en place de mesures sociales?: revalorisation des bourses, extension des personnes pouvant en bénéficier et allocation de rentrée étudiante, devant mener à une réforme des bourses sur critères sociaux avant la fin du quinquennat.
Des éclaircissements sur le « Revenu d’engagement », qui ne saurait se construire sans les partenaires sociaux et les organisations de jeunesse.
Une véritable consultation des corps intermédiaires sur les objectifs visés à l’instar de la mission d’appui dédiée à la rentrée 2021
Il appartient au gouvernement de prendre ses responsabilités et d’agir rapidement contre une forte montée de la précarité étudiante à la rentrée, qui ne saurait se résoudre qu’en posant enfin la première pierre de la réforme des bourses sur critères sociaux.
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