3 questions à 2 candidat.e.s CNESER : Lise Martinez et Etienne Matignon

Lise :

Je suis actuellement étudiante en master 1 intelligence économique et titulaire d’une licence administration économique et sociale au sein de l’université de Bordeaux. J’ai commencé mon engagement associatif et de représentation en 2016 lors de ma première année de licence. Je suis aujourd’hui élue en conseil de faculté économie gestion et AES ainsi qu’en CFVU.

Etienne :

J’ai validé une licence de sciences pour la santé à l’université Paris Descartes avant de me réorienter en licence de droit. Mon expérience d’élu a commencé en avril 2017 lorsque j’ai été élu au Conseil d’Administration de la ComUE USPC avant de devenir élu au Conseil d’Administration d’Université de Paris en juin 2019, puis vice-président étudiant en juin 2020.

Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton mandat d’élu.e local.e ?

Lise :

Le mandat d’élue locale fut pour moi un réel déclencheur concernant notre capacité de dialogue avec les instances décisionnaires. En visualisant le fait que les différents acteurs institutionnels de l’université nous écoutent et nous légitimisent en tant qu’étudiant, j’ai directement compris qu’on pouvait réellement faire bouger les lignes concernant le développement de nos formations, de nos enseignements et surtout concernant certaines problématiques sociétales. Nous sommes de réelles parties prenantes du développement de l’enseignement supérieur et la recherche. L’université étant pour moi l’écosystème dans lequel évolue la société de demain, il est important d’agir maintenant. C’est cette possibilité d’action réelle qui me plait le plus et qui réussit à me motiver au quotidien.

Etienne :

Le mandat de Vice-Président Étudiant est très riche, surtout dans un établissement en construction comme l’Université de Paris. Ce que je préfère c’est de pouvoir rencontrer et discuter avec l’ensemble des acteurs universitaires et de défendre un point de vue étudiant sur les différents sujets qui sont amenés sur la table.

Pourquoi as-tu candidater au CNESER ?

Lise :

Cette décision fut murement réfléchie et fait suite à de nombreuses années d’engagement associatif et de représentation au sein du réseau de la FAGE. Découvrir au fur et à mesure de mes engagements les problématiques liées à l’enseignement supérieur et la recherche et voir les intérêts des étudiants parfois bafoués, furent un réel moteur pour moi. J’ai ainsi pour volonté principale l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiantes et étudiants et le CNESER se trouve être l'instance qui dispose d'un rayonnement important et dont les retombées touchent le plus grand nombre. Profondément décidée à faire passer l’intérêt général de la communauté étudiante sur le devant de la scène, je souhaite que l’université devienne le réel catalyseur d’épanouissement estudiantin qu’elle se doit d’être.

Etienne :

J’ai toujours été très intéressé par les questions d’enseignement supérieur nationales et j’avais déjà pu suivre de loin les élections CNESER dès 2017 en assistant à un débat. C’est quatre ans après que j’ai pu poser ma candidature, afin de poursuivre au mieux la représentation et défense des étudiants, missions chères à mon cœur et fondatrices de mon engagement, au sein de cette instance qui serait pour moi nouvelle.

Quelle est la position de la profession de foi la plus importante selon toi ?

Lise :

C’est une question très difficile car selon moi tous les objectifs et positions fixés au sein de la profession de foi sont importants. Il a d’ailleurs était difficile de nous restreindre à 6 parties. Néanmoins, si je devais n’en choisir qu’une ce serait la démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur notre axe numéro 1. En effet, cette volonté me parait primordiale tant elle est nécessaire à toutes les échelles et lors de toutes les étapes de l’aventure que représentent les études supérieures. Nul ne peut se voir refuser l’accès aux connaissances, aux compétences et à un avenir professionnel. Profondément convaincue par les valeurs portées au sein d’un enseignement supérieur accessible pour toutes et tous, ce combat m’anime et m’animera pour les deux années à venir.

Etienne :

La profession de foi est très riche et de nombreux points sont à retenir. S’il fallait retenir une position, pour moi ça serait celle qui concerne la démocratisation de l’enseignement supérieur en le rendant accessible à toutes et tous, tant à l’entrée de l’enseignement supérieur que pendant en luttant contre toutes les discriminations et les violences sexistes et sexuelles notamment.

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