Au terme de cette enquête, des chiffres et témoignages révélateurs d’une réelle détresse sont ressortis?:
1 étudiant.e.s sur 10 déclare fabriquer ses propres protections faute de moyens financiers (bouts de tissus, coton, …)
13% des répondant.e.s déclarent avoir dû faire un choix entre des protections menstruelles et des produits de première nécessité (nourriture, gel douche, …)
Si la question de la précarité menstruelle est bien entendu économique, les enjeux sont aussi sociétaux et il est nécessaire de sortir du schéma binaire selon lequel seules les femmes ont leurs règles. Car en réalité certaines femmes ne sont pas menstruées, pour des raisons médicales (malformations, maladies, …),ou par choix (prise d’une pilule en continue, ce qui est sans risques) et les hommes transgenres et personnes non-binaires peuvent également avoir des règles.
Les conséquences de la précarité menstruelle sont nombreuses. Tout d’abord il y a un fort impact sur la scolarité des personnes menstruées puisque. Comme l’a révélé notre enquête6 personnes sur 10 déclarent avoir déjà manqué les cours, leurs stages, de peur d’avoir des fuites ou de manquer de protections. Les conséquences sont aussi sanitaires : des étudiant.e.s portent leurs tampons, leurs serviettes plus longtemps que recommandé faute d’en avoir en assez grande quantité, s’exposant à des risques sanitaires comme le syndrome du choc toxique, des cystites, des infections, etc.
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