L’AFGES sensibilise les étudiant.e.s au consentement

Le mois de janvier était placé sous le signe de la sensibilisation au consentement pour l’AFGES. Nous leur avons posé 3 questions pour en savoir plus sur cette initiative.

Comment est née cette campagne et en quoi consiste-t-elle ?

La compagne sur le consentement qu’on a mise en place fait partie d’une campagne de communication pour sensibiliser aux différents thèmes en lien avec les Violences Sexistes et Sexuelles. On a décidé que chaque mois aurait sa propre thématique et qu’on allait faire plusieurs publications pour sensibiliser à ces sujets.

On a commencé en décembre, par une communication sur les violences domestiques (violences conjugales et violences faites aux enfants) où on a communiqué les chiffres importants.

Au mois de janvier, c’était au tour de la thématique du consentement. On entend beaucoup parler de ce mot mais on ne sait pas réellement l’expliquer et le définir, chaque personne a son propre vécu et ses limites, il est donc important de faire de la sensibilisation sur cette notion.

On a choisi de faire des affiches avec des phrases “chocs” mais qu’on peut souvent entendre au cours de nos relations ou au cours de discussions. L’important étant d’expliquer en quoi ces phrases sont fausses. Dans un premier temps, on avait pour objectif que les personnes qui ont entendu ces phrases, et voyant ces affiches, se sentent soutenues et comprennent qu’elles ont le droit de refuser certaines choses ou de ne pas répondre à certains propos. Dans un second temps, ces affiches s’adressent aux personnes qui ont tenu de tel propos, afin qu’elles comprennent le problème et éviter qu’elles outrepassent le consentement des autres à l’avenir.

On accompagne chaque publication avec un texte qui donne des définitions du consentement, des vidéos, ou des enquêtes sur ce sujet.

Tout le travail sur la communication par rapport aux différents thèmes du consentement est fait avec l’aide d’une professionnelle : Adèle Willer qui est psychologue clinicienne spécialisée dans la prise en charge des femmes victimes de violences en association.

Comment vous assurez-vous que votre message passe auprès des jeunes en cette période de confinement ?

On a fait une communication simple, qu’on a voulu la plus claire possible.Chaque visuel traitant une seule situation. La communication a été partagée sur les différents réseaux sociaux ( Facebook, Instagram, Twitter) pour être sûr de toucher au mieux les jeunes.

Comment cette campagne a-t-elle été accueillie par les étudiant.e.s jusqu'ici ?

La communication sur le consentement a très bien marché et a touché beaucoup de monde. C’est une de nos communications qui a été le plus partagée depuis notre prise de mandat.

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