La FAGE dénonce en effet l’invisibilité donnée au doctorat. L’accès à la recherche doit être présenté le plus tôt possible, afin que chaque jeune ait toutes les clés en main pour choisir et préparer une poursuite de ses études en doctorat. Une attention particulière doit être également portée sur la place des femmes dans le troisième cycle.
Aussi, la FAGE porte une attention particulière aux formes de financements qui peuvent être floues pour les futur.e.s chercheur.e.s, voire inaccessible, précarisant énormément leurs conditions de vie. Ces thèses non-financées obligent les jeunes à se tourner vers d’autres formes de financement, comme par exemple des postes d’agents temporaires d’enseignement, aujourd’hui encore rémunérés en dessous du SMIC.
De plus, les conditions de formation méritent d’être repensées. Aujourd’hui, la formation doctorale n’est que peu uniformisée et ne répond pas toujours aux attentes et besoins des doctorant.e.s. L’encadrement passant par la charte des écoles doctorales, le comité de suivi, le ou la directeur.rice de thèse, et les représentant.e.s des doctorant.e.s, se doivent d’être garants de ces conditions d’études satisfaisantes. La FAGE est également vigilante au temps de travail des jeunes chercheur.e.s, mais aussi aux césures, séjours en entreprise ou laboratoire et mobilités, qui doivent être cadrés de telle sorte à n’être que bénéfique pour le parcours des doctorant.e.s.
Mais encore, les conditions de vie des jeunes chercheur.e.s sont un facteur à ne pas délaisser, car elles jouent un rôle non négligeable dans le parcours de thèse : le bon accueil des doctorant.e.s étranger.e.s est incontournable ;les risques psycho-sociaux doivent être pris en compte ; le statut des doctorant.e.s repensé.
Enfin, de nombreuses propositions quant à la reconnaissance du doctorat et à la poursuite de carrière des jeunes chercheur.e.s ont été formulées.
Ainsi, ce sont près de 80 propositions concrètes que la FAGE formule dans sa contribution : de l’étudiant au jeune chercheur.
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