Depuis le début de la crise sanitaire et notamment du confinement, les étudiant.e.s sont frappé.e.s de plein fouet par une précarité grandissante. Déjà fragilisée avant la crise, la population étudiante fait partie des groupes les plus touchés par la crise économique et sociale que nous sommes en train de traverser. C’est une double peine pour les étudiant.e.s : moins de ressources (peu d’emplois estivaux, difficultés à trouver un job étudiant, des foyers fragilisés, etc) et un coût de la vie qui continu d’augmenter. Pendant la crise, ce sont 74% d’entre eux qui ont rencontré des difficultés financières et la FAGE a observé une demande d’aide via ses épiceries sociales et solidaires, les AGORAé, en grande augmentation.
Si nous saluons le passage à 1€ du repas en restaurant universitaire pour les boursières et les boursiers, l’augmentation des bourses par rapport à l’inflation et le gel des frais d’inscription, il est nécessaire d’aller plus loin. La FAGE demande la mise en place de mesures d’urgence : simplification des demandes d’aides d’urgences et de leur traitement, prise en charge des masques pour toutes et tous, travail sur la tarification du restaurant universitaire pour les non-boursières et non-boursiers, renforcement des aides à la mobilité, etc.
Cependant, il est temps d’agir de manière profonde et durable sur cette problématique. C’est pour cela que la FAGE demande au gouvernement de lancer une véritable réforme de la protection sociale étudiante de façon très urgente.
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