La crise que nous traversons est une crise sanitaire d’une ampleur et d’une force inédite au cours de ce dernier siècle. Cependant, les conséquences de celle-ci ne vont pas s’arrêter au domaine sanitaire. Elles sont déjà également d’ordre social, économique, environnemental. 

Le 28 avril ainsi que le 4 mai dernier, le Premier Ministre a présenté devant l’Assemblée Nationale puis le Sénat le plan de déconfinement du gouvernement. Cependant, pour la FAGE de trop nombreux sujets n’ont pas été abordés sur le volet social notamment : l’accompagnement des jeunes vers l’emploi, l’accompagnement social des étudiants et des jeunes après le confinement, l’accès aux soins … Ces aspects sont pour la FAGE essentiels dans le cadre du déconfinement. 

Aujourd’hui, il est urgent que le gouvernement apporte des réponses concrètes sur l’accompagnement des jeunes et des étudiants qui ont été fragilisés davantage et qui le seront encore longtemps même à la sortie du confinement. 

Ainsi, la FAGE a proposé 16 mesures d’urgences pour répondre aux conséquences sociales et économiques de la crise. Elles traitent de l’accompagnement social des étudiants et des jeunes, de l’accompagnement pédagogique des étudiants, du secteur de la santé et du social ou encore du monde associatif. 

Ainsi, depuis le début de la crise, les équipes de la FAGE sont en travail constant auprès du gouvernement, des parlementaires et aux côtés de nos partenaires (syndicats, ONG) pour négocier et avancer sur ces problématiques. 

Des premières avancées ont déjà été obtenues : mise en place d’une aide d’urgence nationale à destination des jeunes et des étudiants en difficultés, vote positif du CA du CNOUS sur la motion de la FAGE sur le prolongement des bourses sur les mois d’été, préparation d’un plan à destination des jeunes par le gouvernement sur lequel il faudra encore négocier les mesures … Cependant, beaucoup de choses sont encore à obtenir, au niveau national mais également au niveau local, dans les établissements. 

Si ce document traite des mesures d’urgences, elles ne sont que la première étape d’un changement, d’un chantier qui nécessite la mobilisation de toutes et tous. C’est aujourd’hui un véritable dialogue qui doit s’enclencher entre le gouvernement, la société civile, les collectivités et les élus, pour préparer l’avenir. La FAGE produira donc dans un second temps des mesures plus structurantes pour façonner une société plus juste et plus durable.