En 1957, le Traité de Rome
consacrait un des principes fondateurs de l’Union Européenne : la libre
circulation des individus. Ce principe fut ensuite élargi avec la création de
l’Espace Schengen en 1985 et la suppression des frontières entre Etats-membres.
Chaque citoyen européen peut dès lors voyager, travailler et s’établir dans le
pays de son choix, de même que les ressortissants hors UE qui peuvent également
voyager dans l’ensemble des 26 Etats-membres de l’Espace Schengen.
C’est à partir de ce principe de
libre circulation que l’Union européenne a construit un de ses projets-phares,
qui met en œuvre la mobilité des jeunes tout au long de leur parcours : le
dispositif Erasmus +. Ce programme peut aujourd’hui se décliner en trois
actions principales à l’égard des jeunes :
Le renforcement de la mobilité à des fins
d’apprentissage : à travers ce volet, le dispositif Erasmus + souhaite
encourager la mobilité de tous dans le cadre des études mais aussi de la
formation professionnelle ;
La mise en œuvre concrète d’actions de
coopération pour l’innovation entre établissements d’enseignement supérieur à
la fois sur le territoire européen et extra-européen, mais aussi avec les
entreprises afin de faire collaborer formation universitaire et emploi. A
travers le prisme de la coopération entre établissements, institutions et
entreprises, c’est encore une fois la mobilité des jeunes qui se trouve
favorisée, ces derniers pouvant désormais être intégrés dans ce type d’actions
via la réalisation d’une partie de leur parcours académique dans une autre
université ou d’un stage dans une entreprise établie dans un autre
Etat-membre ;
Le soutien à la réforme politique dans
l’objectif de faciliter les procédures liées à la mobilité et d’approfondir la
coordination entre Etats-membres dans les domaines de l’éducation, de la
formation et de la jeunesse. Dans ce sens, Erasmus + favorise les rencontres
entre jeunes et décideurs politiques.
Jusqu’en octobre 2018, le
dispositif Erasmus + gérait également les projets de volontariat européen,
connus sous l’appellation Service Volontaire Européen (SVE). Dans le but
d’offrir davantage de visibilité aux missions de volontariat et de solidarité
dans lesquelles les jeunes peuvent s’investir pleinement, l’Union européenne a
récemment créé le Corps Européen de Solidarité.
Ces divers types de mobilité sont accompagnés à la
fois par des structures d’envois (du pays d’origine) et des structures
d’accueil, et prévoient également les modalités pour l’apprentissage d’une
autre langue et l’intégration du jeune dans une culture différente.
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