La FAGE voit dans cette fusion
une meilleure qualité de vie pour les personnes aux plus faibles ressources,
leur permettant d’accéder aux soins à moindre coût. Cependant, la FAGE a voulu élargir les lignes
de cette CMU-C en :
Permettant l’inclusion automatique des étudiants
boursiers dans le système, avec une attribution de CMU-C ou de CMU-C
contributive, toujours dans le but de permettre aux jeunes et aux étudiants de
mieux se soigner. Cette initiative est venue du constat alarmant que 30% des
étudiants refusent de se soigner pour raisons financières. Les parlementaires
ont refusé notre proposition car, selon eux, cette inclusion des
étudiants boursiers créerait une augmentation de la charge publique. Nous
resterons vigilants sur ce point, en mettant un point d’honneur à faire que les
étudiants puissent bénéficier d’un système de soins performant et toujours à
coûts réduits.
Garantir une continuité des droits : en
effet, le PLFSS prévoit une interruption des droits pour les bénéficiaires
devant s’acquitter d’une contribution mais n’ayant pas les moyens de la
financer. Les droits sont alors suspendus jusqu’au remboursement intégral de la
dette. La FAGE propose que les droits soient réouverts dès le début du
remboursement de la dette, avec un échéancier pour permettre de rembourser la
totalité de la somme due en fonction du niveau de ressource.
Nos deux amendements ont été
rejetés par le Sénat pour non-recevabilité financière, augmentant la charge
publique. Quand on sait que le taux de non-recours à la CMU-C est de 25%, on
peut imaginer que les étudiants boursiers, qui sont dans les conditions de
ressources nécessaires pour en bénéficier, auraient pu être intégrés
directement dans ce dispositif : cela n’a pas été le cas. Pour le second,
la FAGE reste perplexe quant à la non-recevabilité financière de notre
proposition car elle n’a pas d’effet direct d’augmentation sur la dépense
publique, la personne redevable ayant un échéancier de remboursements adapté en
fonction de ses revenus.
La santé est l’une des dimensions clés du
parcours d’un jeune. Pour autant elle est trop souvent reléguée au second plan,
notamment pour des raisons financières. L’accès aux soins des
jeunes, frappés par la précarité et par l'augmentation quotidienne du coût de
la vie, n’est plus toujours garanti. La FAGE reste mobilisée sur la
question de l’accès aux soins pour toutes et tous, dans de bonnes conditions et
de bonne qualité. Il n’est pas question d’accepter que la santé soit la
variable d’ajustement dans les dépenses.
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