Une jeunesse inspirée et engagée, élément essentiel de l’appropriation des ODD

04/07/18

La complémentarité entre acteurs est un principe fondamental pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD) en 2030. Consciente de cet enjeu, la FAGE a poursuivi son engagement en faveur de l’appropriation des ODD par les jeunes.

Le 27 juin 2018, un colloque organisé par la conférence des présidents d’Université (CPU), la conférence des grandes écoles (CGE) et le réseau français des étudiants en faveur du développement durable (REFEDD) a permis de présenter un nouvel outil visant à faciliter la création d’un enseignement supérieur durable : le guide « Objectifs de développement durable, quelles contributions des métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche en France ? ».


Ce guide vise à permettre à l’ensemble des parties prenantes de l’enseignement supérieur de prendre en compte dans leurs pratiques quotidiennes les différents Objectifs de développement durable (ODD). Découpé en 16 familles de métiers différents, ce guide ne montre pas moins l’importance d’adopter une vision transversale des actions à mener dans les établissements d’enseignement supérieur.

L’introduction de cette journée fut l’occasion, pour Gilles Roussel, président de la CPU et Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE, de rappeler l’importance d’une approche systémique en ce qui concerne les ODD, ce qui implique la nécessité de construire des partenariats forts dans cet objectif. Véritable fil rouge de cette journée, cette approche systémique doit constituer un véritable pilier pour toute approche du développement durable ou action entreprise dans ce sens. Par ailleurs, ce fut également l’occasion de souligner la nécessaire implication des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche dans la mise en œuvre de l’agenda 2030.

Durant ce colloque, la FAGE a également pu animer un atelier d’échange autour des métiers se rapportant à la vie étudiante. Ce fut notamment l’occasion de rappeler la place centrale des étudiant.e.s et de leurs associations sur les campus et leur rôle essentiel dans l’atteinte des objectifs de développement durable dans l’ESR. Après de riches échanges lors des ateliers, la conclusion de cette journée s’attacha à l’aspect opérationnel de ce guide en réaffirmant la nécessité de le valoriser au sein des établissements d’enseignement supérieur via les différents canaux existants tout en ayant à l’esprit de ne pas en faire un outil d’évaluation de l’action mais bien une démarche inspirante.

De façon complémentaire à ce guide sectoriel, la FAGE s’est également investie en tant que co-pilote dans le rapport sur l’appropriation des ODD par les organismes de la société civile coordonné par le Comité 21. Ce rapport, rendu public le 2 juillet, dresse l’état des lieux du niveau de connaissance et d’utilisation de l’Agenda 2030 dans les stratégies développement durable des organisations françaises.
Structuré en deux parties, ce rapport s’intéresse particulièrement à la synergie entre acteurs et aux ODD passés en revue par l’ONU lors du Forum Politique de Haut-Niveau (FPHN) cette année. Il sera d’ailleurs annexé au point d’étape officiel réalisé par le gouvernement français.

La FAGE, au-delà de son rôle de co-pilote, a produit une contribution en commun avec Climates visant à éclairer les liens existants entre organisations de jeunes et ODD. A travers cette contribution, il a été possible de réaffirmer la place essentielle des jeunes pour la réalisation de l’Agenda 2030, malgré une appropriation encore lacunaire de ces questions. Pour relever ces défis, l’implication des organisations de jeunes est essentielle et doit permettre à l’ensemble des jeunes de se saisir de cet Agenda 2030.

En étudiant son action au prisme des ODD, il devient possible de concevoir un futur durable et désirable. Cependant, si cette vision n’est pas partagée par tous, appréhendée comme une feuille de route commune et construite par l’ensemble des parties prenantes, il y a de grand risques que ces ODD ne restent que de belles paroles sans véritable action concrète. Il est donc heureux que de nombreux acteurs, que ce soit au sein de la société civile ou plus spécifiquement au sein du monde de l’enseignement supérieur et de la recherche investissent ce champ et avancent, ensemble, vers ce futur engagé et engageant.

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