Amené à se prononcer sur cette publicité suite à la plainte de particuliers et de la FAGE, le Jury de Déontologie Publicitaire a eu pour mission de « se prononcer sur le contenu des messages publicitaires diffusés » ; la licéité, la validité et la conformité des services ou produits proposés aux dispositions législatives ou réglementaires relevant de la seule prérogative des juridictions.
Le Jury a estimé qu’« en l’espèce, la publicité en cause, en jouant sur la notion de fragilité financière des étudiants et des étudiantes qu’elles cible, auxquels elle propose de remédier à cette situation en ayant recourt à des relations sexuelles payantes avec des personnes plus âgées et plus aisées, présente de façon complaisante une situation de dépendance d’étudiants ou étudiantes en précarité financière. Ce faisant, elle porte atteinte à leur dignité, de façon d’autant plus renforcée qu’elle les réduit, qui plus est, à la fonction d’objets sexuels. »
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