Lors de son inscription dans un établissement de l’enseignement supérieur, l’étudiant.e (sauf s’il ou elle est boursier.e) doit obligatoirement payer ses frais d’inscription et sa cotisation à la sécurité sociale. Cette année, les montants de ces deux dépenses sont gelés, comme l’a demandé la FAGE. Alors que le système de frais d’inscription est assez clair pour les étudiants, celui de la cotisation à la sécurité sociale est très flou.
Chaque étudiant doit en effet payer sa cotisation au régime de sécurité sociale étudiant de 215€ en début d’année, auprès d’une mutuelle étudiante. Celle-ci peut correspondre soit à la LMDE (mutuelle nationale) soit à une mutuelle régionale du réseau Emevia (SMEREP, SMERRA…). Ces mutuelles gèrent en effet la sécurité sociale des étudiants, car elles ont une délégation de gestion de la part de la Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Ainsi, ce sont des organismes privés qui gèrent les remboursements de santé de la Sécurité Sociale (les remboursements “publics”, dont tout le monde bénéficie). Cette organisation spécifique a une origine historique mais montre aujourd’hui ses nombreuses limites. De nombreux rapports ont en effet pointé les dysfonctionnements de ces mutuelles, à la fois en termes de gestion des dossiers qu’en termes de pratiques plus ou moins acceptables. Puisque ce système est illisible pour les étudiants, puisque les mutuelles étudiantes entretiennent le flou chez les étudiants entre cotisation obligatoire et offre de complémentaires (facultatives) et qu’il est mal géré et entraînent des retards de remboursement, la FAGE milite pour la suppression de la délégation de gestion de la sécurité sociale des étudiants aux mutuelles étudiantes.
Afin de mettre en lumière une fois de plus les dysfonctionnements de ces mutuelles, la FAGE a réalisé une enquête avec l’UFC-que choisir en 2014.
En cas de problème, la FAGE peut accompagner les étudiants, en envoyant un mail à l’adresse cnous[at]fage.org
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