Prioritairement destinée aux jeunes sans diplôme, la Garantie jeunes a été expérimentée à partir de novembre 2013 dans 10 territoires. Ces territoires étant notamment choisis car connaissant un taux de chômage des moins de 25 ans supérieur à 25%. Cette première vague a bénéficié à 10 000 jeunes en 1 an.
Lancée à l’occasion du Comité interministériel de lutte contre les exclusions, sa montée en charge est actée par Manuel VALLS en clôture de la Grande conférence sociale avec l’objectif d’atteindre 100 000 jeunes en 2017.
C’est ainsi que le nombre de territoires concernés a cru régulièrement : 62 nouveaux départements en 2015 (soit 35 000 jeunes accompagnés sur l’année 2015). En 2016, 19 nouveaux territoires sont concernés ce qui porte le total à 91 avant une généralisation à l’ensemble des territoires au 1er janvier 2017.
Cette montée en charge progressive a permis d’affiner et de co-construire le dispositif notamment avec les missions locales, en première ligne sur les territoires, mais aussi de mettre en place son évaluation, par un comité scientifique, dont les conclusions définitives seront connues à l’automne 2016.
En mars 2015, le CESE reconnaissait, dans son Avis de suite « Sécuriser les parcours d’insertion des jeunes » la pertinence de la Garantie jeunes et préconisait « une montée charge progressive de la Garantie jeunes pour qu’elle devienne un droit. "
Un premier bilan ressort de l’évaluation de la troisième année du Plan pluriannuel contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale. En effet, le Conseil National de Lutte contre l’Exclusion y conclut que « les études de suivi montrent que les jeunes entrés dans l’action sont effectivement les plus vulnérables, et que 80 % ont des qualifications faibles. À 92%, ils accèdent en 12 mois à ‘‘une situation professionnelle en entreprise’’ ».
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