Suite à la publication du rapport StraNES, le Sgen-CFDT et la FAGE tiennent à faire part de leur satisfaction et de leurs réserves sur les formulations contenues dans le rapport au sujet de la réforme du Master.
Elles se satisfont de la suppression programmée de la sélection entre la première et la seconde année du master : 13 ans après la réforme LMD, une chance est enfin donnée à ce
niveau de formation d’acquérir une vraie identité et de bénéficier d’une réelle cohérence.
Elles notent aussi l’écho fait dans le rapport à leurs propositions concernant la gestion des flux étudiants mais déplorent que le détail des propositions semble cantonner l’objectif de la réforme à une logique quantitative et à des situations, par essence temporaires, de «tension» sur les effectifs, en fonction des disciplines.
En effet, au moment où le secrétaire d’État annonce l’ouverture prochaine de discussions sur le master, c’est une réforme de plus grande ampleur que le Sgen-CFDT et la FAGE appellent de leurs voeux : une réforme qui sécurise réellement les parcours de formation, qui organise au plan national comme à celui des regroupements d’universités, une carte des formations de master, seule garante d’une bonne orientation des étudiants en direction de formations qui correspondent à leurs aspirations comme à leurs compétences.
Réformer le master, ce n’est pas seulement gérer des flux, c’est aussi et surtout construire
des formations attractives, reconnues et adaptées au monde du travail d’aujourd’hui et de demain, ainsi que garantir à chaque étudiant une poursuite d’étude en master.
La FAGE et le Sgen-CFDT ne s’inscriront pas dans une discussion a minima qui ne réglerait rien ni pour les étudiants ni pour les personnels.
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