Pour autant, de
nombreux points de vigilance subsistent pour lesquels la FAGE
continuera de travailler.
En effet, ce droit
n’est pour l'instant acquis que pour les étudiant.e.s relevant du MENESR et
exclut donc les formations sanitaires et sociales ou encore les formations des
Ministères de la culture, de l’agriculture, etc. La FAGE dénonce un
enseignement supérieur à plusieurs vitesses et veillera notamment à
l’inclusion de ce point lors des discussions avec les régions sur les bourses
des formations sanitaires et sociales.
Aussi, c'est l’établissement qui décide du maintien ou non du droit à bourse en
fonction du lien entre le projet de césure et la formation. Les modalités de décisions devant être
votées et ajoutées au Règlement Intérieur et/ou au règlement des études de
l’établissement, les élu.e.s de la FAGE veilleront à la bonne application de cette circulaire et à en faire un dispositif accessible pour tous.
De même, disposer
d’une période de césure dans ses études
n’est pas encore reconnu comme un
droit universel : tout.e étudiant.e peut en faire la demande mais
le chef d’établissement reste
libre d’accepter ou non que l’étudiant.e puisse bénéficier du dispositif
sur la base d’une lettre de motivation indiquant le “programme de l’année de
césure”. Comme pour le droit à bourse, les modalités d’obtention seront décrites
dans le Règlement Intérieur ou dans le règlement des études.
La circulaire
prévoit néanmoins des leviers afin de prévenir des refus
abusifs de la part des établissements. Les étudiant.e.s en césure seront
comptabilisés dans une rubrique ad-hoc et non en redoublement ou en
échec, ce qui évitera de faire entrer dans la décision des enjeux budgétaires pour l'établissement. Tout refus
devra être motivé et des modalités de recours devront
être prévues, incluant notamment une présence des représentants étudiants.
La FAGE restera également vigilante aux frais d’inscription qui pourront être demandés aux
étudiant.e.s utilisant leur droit de césure afin de s’assurer qu’ils n’excèdent
pas les frais d’inscription en Licence considéré comme une seuil
maximal en regard du seul accompagnement prévu dans le cadre de la période de
césure.
Un dispositif
est prévu pour utiliser sa période de césure afin de faire un stage. Ce dispositif devra impérativement respecter les mesures
prévues par la loi Khirouni et
notamment l’obligation d’adosser cette
période de stage à 200 heures de
formation.
Si la
FAGE se félicite de la publication de ce texte suite à de longues négociations et une forte mobilisation, de nombreux points restent néanmoins en
suspens pour une mise en place effective de ce dispositif à la
rentrée dans les établissements mais aussi en termes de perspectives
sur le dispositif en lui-même, c’est pourquoi elle restera vigilante
et proactive sur ce sujet.
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