La vision de la réussite en France
est celle d’une réussite « à l’heure » : une licence en trois
années, un master en deux, un doctorat en trois ans. Les ambitions
gouvernementales affichent 50 % de diplômés d’une classe d’âge et les
interrogations portent donc sur la structuration et l’organisation même de
notre enseignement supérieur.
La pédagogie et l’aménagement du
temps semblent être une réponse cohérente à apporter aux objectifs fixés. La
sacro-sainte Licence en trois ans n’est pas de façon évidente un indicateur de
réussite. La FAGE et ANIMAFAC ont à ce sujet demandé une concertation et la
rédaction d’un texte cadrant le dispositif de l’année de césure, permettant aux
étudiants de faire une pause dans leurs études et ainsi de développer un projet
épanouissant et valorisable en termes de compétence dans leur diplôme.
La FAGE défend également le fait
que la réorientation ne soit plus identifiée comme un échec. Pourtant
aujourd’hui elle est, dans les calculs officiels, considérée comme tel,
notamment lorsqu’on parle de passage entre la première et la seconde année du
supérieur. De nombreux dispositifs sont déjà mis en place dans des universités
pour aider les étudiants à construire leur parcours et à s’orienter (semestre
rebond.. )
Il convient donc de penser la
réorientation comme formative pour l’étudiant.
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