Ces inaugurations permettent de rappeler la précarité dont sont victimes les étudiants, de parler de la jeunesse et de ses conditions d’études.

Mais elles sont surtout l’occasion de mettre l’accent sur l’engagement quotidien de la jeunesse pour construire un meilleur avenir. Transformer le quotidien, c’est être capable de rassembler, de mobiliser et mettre en mouvement des acteurs et des partenaires, tant privés que publics, sur un même territoire.

C’est cette volonté d’agir ensemble pour l’intérêt général qui a poussé les centaines de militants caennais, rémois, amiénois et valenciennois à ouvrir ces lieux de vie, d’échanges et de solidarité que sont les AGORAé.

Ces projets s’inscrivent dans la tradition de nos fédérations, héritières naturelles des AGE (Assemblées Générales Etudiantes) qui sont à l’origine des œuvres universitaires avec la création des sanatoriums pour les étudiants de retour de la guerre, les « gueules cassées », puis les premiers restaurants universitaires.

L’AGORAé est un catalyseur de solidarité et d’engagement : non seulement pour les militants des fédérations de la FAGE mais également pour les jeunes en service civique qui participent à la vie quotidienne des AGORAé. Ce projet d’innovation sociale s’inscrit pleinement dans le champ de l’Economie Sociale et Solidaire, qui montre qu’il est possible de redonner du sens à l’économie et fait le pont entre « monde économique classique » et « politiques publiques ».