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17/11/14
Le mois de novembre est le mois de l’ESS (Economie Sociale et Solidaire), l’occasion pour le réseau de la FAGE de se mobiliser et de mettre en lumière ses actions.
Mais au-delà
de ce rendez-vous annuel, les
associations étudiantes membres de la FAGE se mobilisent tout au long de
l’année pour améliorer le quotidien des étudiants. Pour ce faire elles
disposent de deux moyens complémentaires :
La représentation par le projet innovant et collectif : le temps de la réponse politique étant souvent long, les associations étudiantes apportent une réponse pragmatique aux problèmes quotidiens des étudiants par la mise en œuvre d’une campagne ou d’un projet. Cette réponse permet aussi aux jeunes de construire eux-mêmes les solutions, d’organiser la solidarité et de mettre en œuvre des projets collectifs d’intérêt général !
C’est la dualité de la réponse, ce militantisme de service, qui fait la force de la FAGE et permet de répondre aux besoins des étudiants dans leur globalité et sans attendre de réponse extérieure.
La démarche de la FAGE comme actrice de l’innovation sociale se fait schématiquement en 3 étapes qu’il est possible d’illustrer par le biais du projet AGORAé.
Pour le Conseil supérieur de l'Economie sociale et solidaire (CSESS), « l'innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché et des politiques sociales, en impliquant la participation et la coopération des acteurs concernés, notamment des utilisateurs et usagers. Ces innovations concernent aussi bien le produit ou service, que le mode d'organisation, de distribution.
En complément, la Commission Européenne ajoute que ces innovations « sont sociales à la fois dans leurs finalités et dans leurs moyens ».
La mission première de la FAGE est d’œuvrer à l’amélioration du quotidien des étudiants. C’est donc en ayant ce postulat en tête que tout projet mis en place répond à un problème préalablement existant et non l’inverse.
Dans le cas des AGORAé, il s’agit de la précarité étudiante, mise en évidence au niveau national par de nombreuses études dont celles de l’OVE (Observatoire de la Vie Etudiante).
Néanmoins, ce projet étant mis en place au local, il est nécessaire de le corroborer à cet échelon afin de répondre là encore à une problématique réelle. C’est ce qui est réalisé par la mise en œuvre d’une enquête de la Fédération auprès de ses étudiants qui porte notamment sur le budget et le rythme des repas.
Afin de ne pas créer de doublon et d’apporter une réelle plus-value au jeune, l’étape suivante de la démarche de la FAGE est de se renseigner sur les solutions déjà existantes et de s’entourer des experts du sujet.
Ainsi, pour répondre à la précarité étudiante dans son ensemble (alimentaire, juridique, sociale) et après de nombreuses études, le Conseil d’Administration de la FAGE a voté la mise en place d’épiceries solidaires étudiantes : les AGORAé.Pour construire concrètement le projet, la FAGE a bénéficié de l’accompagnement et de l’expertise d’acteurs extérieurs dont l’ANDES (Association Nationale de Développement des Epiceries Solidaires) et la Fondation Macif. Un cahier des charges national a donc été rédigé qui est ensuite décliné au local en fonction des spécificités et attentes territoriales après avoir réalisé un diagnostic territorial.
S’ensuit la mise en place concrète du projet avec l’ouverture de l’AGORAé, espace d’échanges et de solidarité alliant une épicerie solidaire sur critère sociaux à un lieu de vie ouvert à tous.
Mais le projet ne s’arrête pas là : un accompagnement national est réalisé par la mise à dispositions de personnes ressources et d’espaces d’échanges entre porteurs de projet (rencontres nationales, mailing list, etc). Et il est régulièrement présenté et discuté avec les partenaires à l’occasion de comités de pilotage semestriels.
Une phase d’évaluation de la plus-value sociale du projet pour les bénéficiaires est actuellement en cours afin de vérifier que les AGORAé répondent bien au constat de la précarité étudiante qui a été à leur origine.
L’innovation sociale fait partie de l’ADN des associations étudiantes : déjà lors de la création des premiers restaurants universitaires, il s’agissait d’apporter par le militantisme de service une réponse aux besoins des étudiants.
Plus récemment, les tutorats ont été mis en place par le réseau de la FAGE pour répondre aux lacunes des Universités dans l’accompagnement pédagogique des primo-entrants de l’enseignement supérieur.
Dans le domaine de la citoyenneté, les actions autour de la lutte contre les discriminations ou de l’engagement sont autant de réponses aux problèmes quotidiens des étudiants.
Par ces différents exemples, s’illustre la diversité des actions qu’il est possible de mettre en place au vue des nombreuses problématiques des étudiants. Mais aussi la complémentarité entre les différents échelons du maillage de la FAGE. Avec un rôle aussi bien pour le BDE ou la corporation que pour la Fédération (territoriale ou de filière), l’AGE ou le syndicat et pour la FAGE.
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