Aussi, il est indispensable de faire évoluer cette situation et de permettre aux étudiants une plus grande flexibilité dans leur parcours. Une des solutions à cela serait d'adopter un cadre règlementaire pour l'année de césure. En effet, ce dispositif permettant aux étudiants de développer des compétences complémentaires à leur formation, n'est bien souvent pas encadré dans les universités. Si bien que les étudiants ayant un projet particulier (création d'une entreprise, engagement bénévole, ...) se retrouvent obligés de contourner le système actuel, et n'ont aucun moyen de faire valoir les compétences acquises lors de cette expérience.
Décidées à offrir une solution rapide et concrète aux étudiants souhaitant s'engager, la FAGE et ANIMAFAC ont unis leurs efforts pour porter en commun, notamment lors de la dernière grande Conférence Sociale, la demande d'un dispositif réglementaire.
La FAGE et ANIMAFAC demandent la mise en place d'un tel cadre règlementaire afin de rendre notre système pédagogique plus souple et plus à même de prendre en compte les compétences transversales.
Ce dernier doit porter certaines assurances pour l'étudiant et l'établissement d'enseignement.
Il doit garantir aux étudiants ayant recours à une année de césure de pouvoir poursuivre leur formation là où ils l'avaient interrompue et ainsi appliquer une logique de "report d'études" comme cela existe pour certaines formations en santé. Ainsi l'étudiant ne serait pas pénalisé puisque les "droits à bourse" suivraient cette logique de report.
Il doit également garantir les mêmes conditions d'inscription lors de la rentrée suivant l'année de césure, notamment entre deux cycles, de même que la réinscription administrative de l'étudiant, permettant ainsi à ce dernier de maintenir les avantages liés à son statut (accès aux services du CROUS, SUAPS, service de santé universitaire, bibliothèques, couverture sociale...) , et à l'établissement de savoir qu'il s'agit d'un étudiant en césure, et non d'un décrocheur.
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