Non, selon Robert Thibault, intervenant dans le film comme animateur de stage. "Les deux cents euros que coûte le stage ne vont pas à l'État, puisque la gestion des stages a été donnée à des sociétés privées, qui ne reversent que la TVA à l'État. Quant aux radars, 85 % sont positionnés aux endroits où il y a des morts ou des accidents graves. Cette obsession d'être plumé par le «système» est inepte et ne résiste pas à la réalité des chiffres : recette des infractions pour l'État = 600 millions d'euros, coût de l'insécurité routière pour l'État = 35 milliards d'euros. On n'est plus dans la même cour de récréation !"
Et à Laurent Gouissem, stagiaire dans le film, d'ajouter: " On ne se retrouve pas en stage par hasard. On n'est pas victime d'une machination. C'est ridicule d'être dans le déni. On est en infraction, on paye, c'est normal. Hélas, aujourd'hui, pour toucher les gens, leur faire prendre conscience de leurs délits, il faut toucher leur porte-monnaie."
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