Sans entrer en conflit avec le Conseil Général, la FAEP est restée la seule force de proposition entendue et retenue par cette instance. Cette bourse, à destination des étudiants Axonais décohabitants, permettra à plus de 2000 jeunes de percevoir une aide allant de 400€ à 1000€ par an.
La FAEP, lors de l'annonce de la suppression de ces bourses a pris ses responsabilités d'organisation majoritaire en Picardie et a incité le conseil général à revenir sur sa décision avant la rentrée.
Lors des rencontres avec le Conseil Général, la FAEP a expliqué que cette décision placerait irrémédiablement des centaines de jeunes à la marge de l'enseignement supérieur, et porterai un coup dur aux efforts de démocratisation de l'accès des jeunes à l'enseignement supérieur.
Le diplôme étant le seul rempart efficace contre le chômage, la FAEP salue le retour de cette bourse départementale allant dans le sens de l'accessibilité pour tous à l'enseignement supérieur, dans un département comptant les taux parmi les plus élevés de chômage des jeunes et de demandeurs d'emplois longue durée de France.
Cependant, cette mesure ne peut à elle seule supporter l'effort de démocratisation de l'enseignement supérieur, et répondre totalement à la précarité grandissante de la population étudiante, notamment en Picardie. La FAEP se déplore qu'en dépit des annonces positives quant aux bourses départementales, le ministre Benoît Hamon fasse le choix d'augmenter les prix du ticket de restauration universitaire, des frais d'inscriptions universitaires et d'affiliation à la sécurité sociale.
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