Cette année a été une année victorieuse pour les droits étudiants, une année de victoire pour leurs conditions de vie et d’études, gagnées grâce au choix de la méthode du dialogue qu’a su insuffler la FAGE lors des négociations autour de la loi travail d’abord, puis du projet de loi égalité citoyenneté. Ces victoires sont multiples mais surtout conséquentes. L’aide à la recherche au premier emploi, permettant aux étudiants boursiers le maintien de leurs bourses durant 4 mois après leur diplôme afin de favoriser leur insertion professionnelle, le gel du ticket RU, demandé depuis des années et enfin gagné grâce à la mobilisation de tous nos élus locaux et nationaux. Puis, la fusion des échelons 0 et 0 bis, permettant à tout étudiant qui hier ne bénéficiait que de l’exonération de ses frais d’inscription et de sécurité sociale, d’aujourd’hui toucher un peu plus de 100 euros par mois pendant 10 mois.
Ces victoires ne sont pas anecdotiques, mais elles ne suffiront pas à répondre aux enjeux de la massification et de la démocratisation de notre enseignement supérieur, ni à résoudre les problématiques liées au salariat subi étudiant, touchant de façon particulière les classes moyennes, souvent délaissées par notre système actuel de bourse, ou encore les filières sanitaires et sociales, ne jouissant aujourd’hui pas des mêmes droits que les autres, et subissant de ce fait un véritable bizutage social.
La FAGE a beaucoup d’ambition pour le système de protection sociale de ses étudiants. Elle revendique l’Aide Globale d’Indépendance, reposant sur plusieurs leviers d’actions:
Faire du CROUS le guichet unique des aides étudiantes pour une visibilité et simplicité du recours au droit
Linéariser le système de bourse pour éviter les effets de seuil provoqué par les échelons actuels
Rattacher les APL et moduler son montant au prix moyen du m² du bassin de vie
supprimer la demi part fiscale des étudiants afin de financer cette aide globale
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