Le lancement des travaux devant amener à un Plan
National de Vie Etudiante s’inscrit dans un contexte de difficultés pour les
étudiants qui sont, année après année, de plus en plus touchés par la
précarité. Cette montée de la pauvreté en milieu étudiant est une réalité qui,
malgré les 450 millions d’euros investis par le Gouvernement dans le système de
bourses étudiantes, ne s’endigue malheureusement pas.
Alors que les objectifs de diplomation fixent à 50%
d’une tranche d’âge la part de jeunes devant obtenir un diplôme de niveau
Licence, le constat dérange et inquiète. La démocratisation de l’accès au
diplôme est une nécessité, mais doit-elle se faire à n’importe quel prix ? Pour
la FAGE, elle sera effective dès lors qu’elle sera envisagée sous le prisme de
la démocratisation de la réussite, et non uniquement de l’accès à
l’enseignement supérieur.
Si ce Plan National de Vie Etudiante ne pourra se
substituer à la poursuite d’un investissement substantiel dans le système de
bourses sur critères sociaux, il peut constituer, à certaines conditions, un
ensemble de mesures apportant des réponses concrètes aux situations de
précarité des jeunes.
Transversales, les consultations qui vont rythmer la
mise sur pied de ce plan sont organisées autour de quatre grandes
thématiques :
- Simplifier
les démarches et renforcer l’accès au droit
- Améliorer
les conditions de vie et d’études
- Améliorer la
santé des étudiants
- Dynamiser la
vie de campus et l’engagement des étudiants
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