Ce week-end fut aussi l’occasion de tracer une ligne
rouge suite aux propos de François HOLLANDE le 6 novembre dernier qui annonçait
sa volonté de créer un « service civique universel » sur une durée
courte et sans indemnisation. Cette déclaration établie une confusion avec le bénévolat dont la force est sa stricte
liberté qui induit un corollaire : l’absence de gratification. Ainsi
pour la FAGE, si un service civique
était imposé aux jeunes, ce dernier ne pourrait se passer d’une indemnisation.
Cette dernière est garante de la possibilité pour tous les jeunes d’accéder à
l’autonomie.
Si l’objectif pour le gouvernement est de favoriser la
participation des jeunes, il se fourvoie en pensant que la contrainte est le
moyen à utiliser. Bien au contraire, le
libre arbitre - permettant une pleine appropriation de la mission et une
adhésion au projet - doit être au cœur
du dispositif. C’est ce que permet aujourd’hui le service civique et ce qui
lui donne son potentiel d’universalité.
La FAGE souligne donc l’importance d’assurer les financements nécessaires afin que 100 000 jeunes puissent effectuer une
mission en 2007 contre 35 000 jeunes en service civique aujourd’hui.
Et ce conformément à l’engagement formulé par François HOLLANDE alors qu’il
était candidat et renouvelé le 24 juin dernier alors qu’il était Président de
la République.
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