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18/06/14
Le 19 juin, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, présentera les grandes orientations de la future loi de santé à l'occasion d'une conférence de presse. La loi sera présentée en septembre en conseil des ministres pour un vote à l'assemblée nationale début 2015.
La loi de santé se veut répondre aux enjeux de santé actuels. Le vieillissement de la population et l'augmentation des pathologies chroniques, en parallèle d'une désertification médicale qui ne trouve pas de réponse, amènent à des adaptations nécessaires du système de santé. L'exercice des jeunes professionnels est aussi en mutation, les attentes en matière de conditions de travail et d'évolution de carrière ne sont plus les mêmes. Si l'accès au soin est une force de notre système, des inégalités de santé persistent. Elles sont indues par des comportements de vie ou de prise en charge qui laissent entrevoir des différences sociales et territoriales.
Marisol Touraine a souhaité rencontrer la FAGE pour présenter sa loi et recueillir l'avis des jeunes ainsi que des étudiants en santé. La réforme des études de santé est aujourd'hui nécessaire et ne doit pas se cantonner à un réajustement de la première année des études de santé, mais bien à la mise en place d'un véritable parcours licence-master-doctorat, en adéquation au processus de Bologne et s'appliquant à l'ensemble des formations de santé. Une orientation progressive dans les différents cursus de santé, comme elle peut exister dans les autres formations de l'enseignement supérieur, est indispensable. Le décloisonnement des formations de santé doit mettre fin à la sectorisation entre les professions médicales et paramédicales, cela afin d'amener une notion plus large de profession de santé. Cette réingénierie implique aussi la question des transferts de compétences qui doit amener à la création de nouveaux métiers ou de métiers intermédiaires.
Les associations étudiantes et les CROUS, implantés dans les territoires et au plus proche des étudiants, doivent pouvoir prendre une part plus importante dans le volet sanitaire s'inscrivant dans une politique publique globale en matière de prévention.
La généralisation du tiers payant pour les étudiants est une priorité dans l'accès aux soins, étant donné que 23 % des étudiants renoncent aux soins par faute de moyens. La FAGE a pu réaffirmer sa position sur la remise à plat et la réintégration au régime général d'un système de régime de sécurité sociale qui ne répond plus aux besoins des étudiants.
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