Lancée en janvier 2014 sous la forme d'un formulaire en ligne, l'enquête a permis de recueillir 3 221 réponses de volontaires représentatifs de l'échantillon de population et en adéquation avec la moyenne de la population cible générale (âge, sexe, et année de diplôme).
Alors même que de nombreux rapports font état de la nécessité d'investir sur la profession d'infirmier pour répondre aux enjeux de santé publique de demain, que les recommandations sur l'évolution de la formation en soins infirmiers et la création de métiers intermédiaires vont également dans ce sens et que l'attractivité du métier d'infirmier n'est plus à prouver, la FNESI fait aujourd'hui le constat de l'inadéquation entre ces projections et la réalité de l'emploi.
14 % des diplômés depuis 2009 se déclarent sans emploi contre 3 % en 2011 et 44 % sont en contrat à durée déterminée (CDD). Des chiffres supérieurs aux difficultés d'insertion professionnelle constatées dans les autres filières puisque selon une étude du Céreq, 11 % des jeunes diplômés sont en recherche d'emploi entre 1 et 4 ans après leur diplôme. La profession d'infirmier continue pourtant de véhiculer une image de « plein emploi » alors même que l'Observatoire de la Vie Etudiante montre dans son enquête sur les conditions de vie étudiante de 2013 que 98 % des étudiants « accordent une grande importance aux débouchés professionnels pour leur choix de formation ».
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